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(conférence-débat)
" Faut-il libérer Dutroux ? "
jeudi 25/04/2019 à 18h30
Au "Club", place sainte-Anne à Comines
Faut-il libérer Dutroux ?
La question est provocatrice, mais c'est bien l'objectif de Bruno Dayez. L'avocat de Marc Dutroux a sorti un livre polémique, en février 2018, avec lequel il souhaite rouvrir le débat public sur la peine de prison à perpétuité et la libération conditionnelle.
Car en Belgique, si théoriquement on peut envisager la libération conditionnelle d'un condamné à perpétuité au bout de quinze ans, dans les faits, certains ne sortent jamais de prison. Et c'est précisément cela que veut pointer Bruno Dayez. Quelle est au fond la vocation de la prison : un sas vers l'oubli, une poubelle de la société qui permet de cacher ce qui dérange...ou un vecteur de réinsertion ? Que veut-on vraiment pour notre société ?
Mais même s'ils sont nombreux à reconnaître l'intérêt d'un tel débat, l'utilisation de Marc Dutroux comme étendard de la cause dérange. Les proches des victimes en premier : elles reprochent à Bruno Dayez de ne pas tenir compte de leur ressenti et de nier aussi le traumatisme de la population belge, même plus de vingt ans après les faits.
Faut-il libérer Marc Dutroux ? Peut-on envisager des exceptions à la libération conditionnelle parce qu'on est face à un personnage bien particulier, ou la justice doit-elle s'appliquer à tous sans exception ? Le renforcement des conditions de la libération conditionnelle va-t-il dans le bon sens ? Quel sens donne-t-on à la prison aujourd'hui ?
article RTBF du 14/02/2018
crédits photo : Debby TermoniaLa fiche du conférencier
Juriste et philosophe (FUSL – UCL, avocat au barreau de Bruxelles depuis 1982, Professeur à ICHEC-cultures
Régulièrement sollicité par les médias à propos des questions d’actualité sur la justice, Me Bruno Dayez a depuis 28 ans conjugué trois passions : le barreau, l’enseignement et la philosophie du droit.
Ces trois activités sont à ses yeux intrinsèquement liées et étroitement complémentaires, car l’exercice de la profession d’avocat lui donne… énormément à penser !
Lieu d’observation idéal de la société et de la justice, son métier n’a de sens que s’il peut le pratiquer à la fois au premier et au second degré : baigner toute la journée dans « les problèmes des gens » nécessite de pouvoir prendre régulièrement distance.
Il a, à ce jour, donné de très nombreuses conférences et publié plus de trois cent cinquante articles.
En tant qu’avocat, il pratique essentiellement le droit pénal, le droit familial et le droit des étrangers.
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